Dans l’ODT N° 215 P12 du 5 janvier 2019, Stefan van Puyvelde écrit :
« Le wallon en danger ! »
Qu’ène affaire à Lidge, Mi p’tit poyon !
Tout ça ne vous dit peut-être rien et cela va même, je le crains, disparaître. Au contraire du latin qui semble être important aux yeux de quelques politiques éducatives et qui donc est enseigné dans les écoles secondaires, le wallon, puisqu’il s’agit de cette langue, n’est pas du tout plébisciter. D’ailleurs, c’est difficile d’en favoriser un puisque c’est un patois local. Le wallon a-t-il été érigé au rang de langue (vivante ou morte) ? On ne dirait pas.
C’est vrai qu’à la différence de la Flandre où le flamand (ce patois néerlandais) est langue obligatoire, le wallon a été supplanté et remplacé par le français de Belgique, qui n’est évidemment pas le français de France, de Suisse ni du Québec ni de toutes les versions africaines. Il n’en reste néanmoins que, à part dans quelques niches où des jeunes le pratiquent, seuls les anciens le parlent et de moins en moins.
Pourtant, il y a des activités en wallon à Liège et sans doute à Namur et à Charleroi. Il y a le théâtre et il y a même une émission qui passe sur la RTBF (Wallons, nous !) Sans oublier la fête du 15 Août à Liège en République Libre d’Outremeuse où le wallon est impératif. Si rien n’est fait au niveau politique, la langue va disparaître faute de participant et sera un vestige pour les étudiants en langues mortes.
Moi je compte bien permettre de le faire vivre encore, via l’un l’autre texte poétique, par exemple. On prend rendez-vous pour un petit texte… Et si vous n’êtes pas d’accord avec moi… Clod’ geuye, hein valèt !