Nous déplorons le décès de Monsieur Jean BOTQUIN. Nous présentons nos sincères condoléances à la famille et à ses proches.
Né le 26 juillet 1932, de père belge et de mère française, Jean Botquin, après des humanités gréco-latines, en néerlandais, obtint un diplôme de Droit à l’Université de Louvain où il fit ses débuts en littérature. Après un long silence pendant lequel il ne cessa d’écrire poèmes et nouvelles, il se lança enfin dans la publication de deux ouvrages en prose, inspirés de sa vie professionnelle dans le milieu bancaire :
L’arbre des Exécuteurs, roman (1995) qui obtint le prix G. Flaubert à Mâcon en 1998, et publié sous le pseudonyme de Régis Maldague chez Claude Dejaie;
La transhumance des banquiers, récit (1996) décrivant l’exode d’une banque belge en France, en 1940 (Quorum, Ottignies).
Suivirent plusieurs recueils de poésie entre 1997 et 2006 :
Le creux de l’espoir, en 1997, (Éditions de l’Acanthe, préface de Jacques De Decker);
Triangles de la nuit des temps et
Le passeur d’un fleuve trop court, en 1998 (Memory Press- Érezée- André-Marcel Adamek);
Le front haut, Lauréat des Joutes littéraires de Bourgogne, en 1999, chez le même éditeur ;
La mer Occitane, prix du Festival du livre de la mer à Argelès-sur-mer (2002), préface de Christian Libens, et
Élégie pour un kaléidoscope, prix Stephen Liégeard (2004), en 2002, préface de Jean Dumortier , anciennes éditions Mémory Press (André-Marcel Adamek);
Ténéré, grand prix de la Communauté Française Fureur de Lire (2004) et 2ieme prix Wilfrid Lucas de la S.P.A.F. (2006), en 2004, aux Éditions Mémor, Bruxelles.
Entretemps, en 2000, un deuxième roman avait vu le jour, La blessure de l’obsidienne, suivi en 2006 d’un troisième, Boris et Boris, aux anciennes Éditions Mémory Press (Adamek).
En 2008, il publia un recueil de 19 nouvelles, dont 8 sont détentrices d’un prix de la nouvelle, sous le titre de La gondole de l’Orient Express, aux Éditions Mémory Press à Tenneville.
Il participa aussi à plusieurs ouvrages collectifs.