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Robert Ruiwet est né un 13 janvier ce qui en dit déjà long sur le caractère de l’individu.
Cela se passait en 1944 ; néanmoins il ne joua aucun rôle déterminant dans la phase finale de la seconde guerre mondiale. Dès son plus jeune âge, il poursuivit des études qu’il finit par rattraper en 1964. Il entra en qualité ( ?) de professeur dans l’enseignement communal de la ville de Liège mais il ne joua cependant aucun rôle déterminant dans les diverses réformes pédagogiques qui perturbèrent le dit enseignement.
Ne sachant pas chanter, il ne devint pas chanteur mais comme il aimait assez jouer avec les mots, il ne s’en priva guère. Il commença par être « correspondant de presse » (d’abord à La Dernière Heure avant d’échouer dans La Meuse ; il collabora également à de nombreux périodiques.
De manière un tantinet plus sérieuse, il rédigea plusieurs livres (plus ou moins 25 à l’heure actuelle) développant divers aspects de l’histoire liégeoise. Par ailleurs, il écrivit de nombreuses nouvelles (souvent fantastiques…) qui récoltèrent quelques prix à gauche comme à droite.
C’est en 1974 qu’il écrivit son premier sketch pour une revue du Trocadéro (Il était destiné à Henriette Brenu). Depuis cette date, on a atteint les 600 sketches joués sur cette scène bien liégeoise.
Et puisque l’on parle de scène…
En 1966, il entrait comme comédien au Théâtre Arlequin ; quelques années plus tard, l’Arlequin décidant de « passer » professionnel, il migra vers le Studio Théâtre de Liège. En 45 ans, il a interprété une centaine de rôles.
Mais sa plume le démangeait. Ses premières pièces furent des vaudevilles vraiment pas très intelligents qui firent rire. L’appétit venant en mangeant, il se lança dans l’écriture de pièces un rien plus élaborées. Mais sans jamais tomber dans le didactisme car il déteste ça !
Aujourd‘hui (2011), une bonne vingtaine de ses pièces ont été jouées et quelques-unes ont été adaptées en wallon.
Il reste toujours – et reste encore ! fidèle à sa devise qu’il ne parvint, hélas, jamais à formuler.