Nous apprenons le décès du poète Rio Di Maria, survenu ce lundi 23 mars des suites d’une crise cardiaque.
Né le 18 juillet 1946 à Canicatti, en Sicile, Rio Di Maria y a vécu jusqu’à l’âge de onze ans. Il migre alors, avec sa famille, dans la région liégeoise, où il s’installe définitivement. Après des études commerciales, il travaille pendant quarante ans dans une entreprise métallurgique.
Il publie son premier poème en 1967, dans la revue « Asphalte » dirigée par Francis Chenot. Il participe ensuite à l’aventure poétique de Vérités d’abord, de l’Arbre à paroles ensuite. Son premier recueil, À travers l’aube, parait en 1973. Passionné de cinéma et de peinture, Rio Di Maria filme les soirées de poésie depuis 1994, constituant une véritable mémoire de l’Arbre à paroles. Il est Président de la Maison de la Poésie d’Amay de 2009 à 2019.
bibliographie
À travers l’aube, Henry Fagne, 1973.
Festin de lumière, Vérités, coll. « Buisson ardent », 1975.
Dérive d’azur, Vérités, coll. « Hors les murs », 1977.
Tumulte de lèvres, Vérités, coll. « La Boîte à poèmes », 1977.
Éblouissements d’exil, Arbre à Paroles, 2006, rééd. 2020.
De deux choses lunes, avec Francis Chenot, Arbre à paroles, 2010.
Rackets du temps, Arbre à paroles, 2014.
Énigmes du seuil, Arbre à paroles, 2018.
Rio Di Maria a aussi traduit en Italie, avec Christiana Panella, Tutti cadaveri d’Éric Brogniet, paru en édition bilingue à l’Arbre à paroles.
L’AREAW présente à sa famille et à ses proches et amis ses sincères condoléances.