Eric Dejaeger, Maigros se marie, Cactus inébranlable éditions, 2018
Ouais, il se marie, si l’on veut. Le lecteur – et Maigros – n’ont le choix qu’entre deux solutions: le mariage raté et le mariage réussi. Pour le savoir, il faut aller aux dernières pages du livre, et il est strictement interdit de s’y rendre avant d’avoir lu les précédentes. Le contrevenants sont tenus de payer une amende proportionnelle à leur revenu principal, tout en énumérant les autres (la police est de mèche avec l’administration des finances), et à subir un interrogatoire musclé en divers endroits de leur anatomie, que rigoureusement ma mère m’a interdit de nommer ici.
Comme dans les précédents volumes, la Chimay bleue coule à flots bleus, le sperme, le sang et la sanie également – mais tout n’est pas bleu. Loin s’en faut. Les prolégomènes du mariage sont bien durs, quand on est en surpoids. Il est de bons mariages, mais il n’en est pas de délicieux.
Je ne vous en dis pas plus, pour ne pas gâter votre lecture. Ámes sensibles s’abstenir.
Joseph Bodson