Jacques Ménassé, Papier de riz, roman, Academia, 2017, 192 pages, 18,50 euros
L’histoire se passe en grande partie au Japon. Nous faisons d’abord La connaissance de Nathan, qui habite en Suisse, travaille avec un ami au sein d’une société de robotique, rencontre et épouse Claudia. Un enfant naît de ce mariage, Pénélope. Après 7 années d’une vie à peu près sans nuage, Nathan traverse une sorte de crise existentielle, il sent qu’il s’éloigne de sa femme. Il décide de se rendre au Japon et là-bas, il fait « la rencontre de sa vie », Mayako. Une liaison passionnée se noue entre eux. Pour Nathan, c’est une révélation et « le » grand bonheur. Les voyages ne mènent en effet pas toujours où l’on croit.
« Nathan avait entrepris ce voyage pour faire une pause dans sa vie et pour donner une dernière chance à son couple(..) Et voilà qu’il avait déjà l’impression d’avoir atteint un point de non-retour tant il était captivé par cette jeune femme ».
Le lecteur est alors entraîné dans la visite détaillée du Japon, à Tokyo et Kyoto…Le rêve de Nathan dure jusqu’au jour où la jeune femme le quitte de façon fort mystérieuse. Le rêve s’éloigne…De retour en Suisse, sa vie reprend tant bien que mal avec sa famille. Et tel est pris qui croyait prendre, c’est Claudia qui le quitte pour suivre son amant. Nathan est très déprimé. Heureusement il finit par recevoir, dix ans plus tard une lettre du Japon. On ne révélera pas au lecteur si cette histoire d’amour se termine bien …
Martine Rouhart