Si vous ne la connaissez pas encore, faites le pas et rencontrez Nadine Monfils. Vous avez tout à y gagner et, surtout, une bonne dose d’humour fou !

« Maboul Kitchen », direz-vous, « c’est un peu fou, non ? ». Oui, comme peut l’être un écrivain dont le seul rempart contre la vraie folie est d’écrire, écrire et encore écrire.

Le personnage de son dernier livre, « Mémé Cornemuse », récidive dans l’horreur la plus trépidante. Tout commence bien. Elle rencontre, dans un hôpital psychiatrique, « le » riche » avec lequel elle va se marier. Et, devinez ce qu’il advient de l’heureux élu, le soir de sa nuit de noces ? Il s’approche un peu trop près d’un ravin et, comme par hasard, chute. Mémé Cornemuse hérite donc d’un manoir qu’elle va, pour changer, transformer en maison close, avec l’aide de ses co-échappés de l’asile. Son but affiché: emmagasiner le plus d’argent possible pour se payer un relooking à Los Angeles, afin de séduire son idole, Jean-Claude Vandamme…

Nadine Monfils a la plume vive et le langage pur belge, qui sied à son tempérament hors pair, et qui mène, avec maestria, le lecteur sur les chemins de sa folie.

                                                                                   Mireille Dabée 

 

« Maboul Kitchen », de Nadine Monfils, aux éditions Belfond (288 pages)                                                                       

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