Pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, cette exposition (à ne surtout pas rater) est accessible jusqu’au 18 janvier au Musée d’Ixelles.

« Figures de la femme », « Poésie, mystère et fantastique », « Un imaginaire onirique », « Le voyage comme moyen d’évasion », « Entre solitude et recueillement », « Un théâtre mental », sont autant de facettes de l’oeuvre de Paul Delvaux développées dans cet ensemble, au travers de peintures, de gravures, de croquis, d’aquarelles, de dessins, et de témoignages sur la vie du peintre d’Antheit, issus de la collection de Nicole et Pierre Ghêne.

Ces passionnés de Delvaux ont ainsi rassemblé tout ce qui leur semblait « dévoiler » la source d’inspiration des oeuvres delvaliennes les plus abouties des années ’40. Leur quête nous permet de comprendre que c’est à Spy, en juin 1934, après quinze années de recherche, que l’artiste aboutit au style et au climat poétique qui fit sa gloire. Un documentaire filmé du vivant du peintre en dit long, à ce sujet, sur sa démarche picturale et son univers si particulier. Et, surtout, sur son lien à l’enfance, à la femme, à la mère, aux amies ou amantes, à l’homme séparé de ces femmes, au monde antique, à Jules Verne, aux trains, aux gares, aux squelettes…

Musée d’Ixelles – 71, rue Jean Van Volsem – 1050 Bruxelles.

Exposition ouverte, du mardi au dimanche, de 9h30 à 17h.

                                                                      Mireille Dabée